Il est presque impossible de ne pas s’émouvoir lorsqu’on parle de l’apprentissage collaboratif et de ses racines. Il est bon de voir à quel point de vraies interactions entre les élèves, l’enseignant et les parties intéressées améliorent les processus éducatifs et les rendent plus efficaces.
Une des premières personnes à avoir soulevé cette question était Vygotsky. Lev Vygotsky est le fondateur du mouvement d’apprentissage social. Il a déclaré que la responsabilité des enseignants et des éducateurs consistait à évaluer la capacité des élèves à résoudre les problèmes plutôt que de les encourager à acquérir de nouvelles connaissances.
Lorsqu’on apprend à coder, l’apprentissage collaboratif s’applique à grande échelle. Apprendre les uns des autres et devenir un enseignant ou un élève dépend de la situation. C’est quelque chose que le processus d’apprentissage de la programmation peut inculquer à ses apprenants.
Comment pouvons-nous mettre en pratique l’apprentissage collaboratif lorsque nous apprenons à coder ?
Nous ne parlons pas seulement de lignes de code open source, mais aussi du besoin permanent de créer quelque chose de plus « propre » et sans bogues. Pour ce faire, la coopération et la collaboration entre les programmeurs et les apprenants est fondamentale.
Les théories de Vygotsky prouvent d’elle-même qu’elles sont vraies lorsqu’on les applique à l’apprentissage de la programmation informatique. Il ne s’agit pas uniquement de l’apprentissage en soi, mais surtout de la capacité à acquérir les compétences du domaine de la pensée critique afin de résoudre les problèmes. Oui, et même les problèmes de la vraie vie !
La participation en équipes de programmeurs permet aux experts en codage de mieux se préparer et de prendre mieux conscience des problèmes qui pourraient survenir lorsqu’on mélange une portion de code avec une autre. C’est pourquoi les cours de TekkieUni façonnent la manière dont les élèves interagissent entre eux dès le départ : en créant un lien unique et authentique entre les apprenants afin qu’ils puissent coopérer en permanence les uns avec les autres, en appliquant donc en quelque sorte la méthode Vygotsky à la vie et à l’éducation.
Pourquoi l’enseignement collaboratif est-il la meilleure façon d’apprendre ?
Notre monde est fait d’interaction humaine. Il est vrai que nous vivons actuellement la quatrième révolution industrielle, où des outils numériques, l’impression en 3D, la robotique, l’IdO et la réalité augmentée occupent chaque jour une place de plus en plus importante. Indépendamment de ce qui a été dit précédemment, l’interaction humaine était, est et sera toujours extrêmement importante.
Étant donné que les robots remplaceront très bientôt la plupart d’entre nous sur notre lieu de travail, il y a des tonnes de « compétences personnelles non techniques » que nous devons renforcer pour réussir dans un avenir proche.
Une de ces compétences non-techniques est la collaboration, la créativité, l’interaction humaine et comme nous l’avons déjà mentionné plus haut, la pensée critique. L’approche de l’apprentissage collaboratif peut nous garantir que nous enseignons non seulement les compétences nécessaires, mais aussi l’aptitude à la collaboration qui est fondamentale de nos jours.
La meilleure façon d’apprendre est par l’enseignement
Nous sommes sûrs que vous avez déjà entendu cette phrase quelque part, mais étant donné que nous croyons fortement en cette doctrine, nous le répétons encore une fois : la meilleure façon d’apprendre est par l’enseignement.
Lorsque nous travaillons par deux pour aider notre binôme à mieux comprendre le sujet sur lequel nous travaillons, nous apprenons en même temps, même sans nous en rendre compte, et devenons ainsi encore plus experts en la matière.
Nos cours de codage sont interactifs. Les élèves peuvent poser des questions les uns aux autres, rester en contact après la leçon pour résoudre des problèmes et même prendre part à des cours ouverts une fois par semaine pour poser des questions s’il y a quelque chose qu’ils n’ont pas compris ou pour enseigner quelque chose à quelqu’un de leur groupe, devenant ainsi, pendant un instant, un expert.