Points communs entre le jeu d’échecs et une salle de réunion

Les échecs. Le jeu classique de la stratégie et de la tactique. De cavaliers passant par-dessus des pièces pour les capturer. De fous se déplaçant en diagonale pour s’emparer de l’ennemi. De reines mettant les rois en échec et mat depuis l’autre côté du plateau. Et de petits pions qui réussissent à traverser tout le champ de bataille métaphorique pour gagner leurs galons au combat.

Les échecs sont sans pareil. Ce jeu a occupé l’imagination des rois et du peuple pendant des milliers d’années. Sa capacité inhérente à enseigner la tactique sur un champ de bataille a fait de lui un pilier de la vie des généraux et des professeurs chenus dans les clubs de gentlemen. Non pas que le jeu ne convienne pas aux deux sexes. Son image de jeu associé à des « traits de caractères masculins » est devenue bien éculée. En 2022, 39 femmes peuvent se targuer du titre de Grand Maître. Et cela n’a rien d’étonnant. Femme ou homme, tout le monde a beaucoup à apprendre des échecs. Même si cela a pu être son origine dans les contrées non identifiées où il fut inventé des millénaires auparavant, il ne s’agit pas que d’un jeu pour préparer les jeunes officiers à la guerre. Il sert désormais l’objectif noble de l’éducation de tous, pas seulement celle des généraux.

Il joue certainement un rôle dans la façon dont vous pouvez mener votre barque dans le monde des affaires. Impact qui se reflète également dans tous les types d’éducation et de carrière. Il est tout bonnement essentiel.

Le Grand Jeu qui stimule les capacités cognitives de votre enfant

De nombreuses études ont révélé que les échecs sont excellents pour notre cerveau. Elles montrent comment les échecs améliorent la créativité, la mémoire, les compétences en lecture, la planification, la prévoyance et la résolution de problèmes. Ce n’est guère difficile à concevoir si vous considérez les implications de ce jeu.

La créativité provient de votre façon de jouer. Vous êtes constamment face à divers adversaires dont les approches tactiques sont différentes. Pour gagner, vous devez développer de nouvelles méthodes face à des stratagèmes changeants. Votre cerveau est constamment à la recherche d’un nouvel angle, d’une façon novatrice de déployer vos pièces sur l’échiquier pour prendre votre adversaire par surprise et commencer à vous emparer de ses pièces.

La mémoire se renforce en reconnaissant les stratégies utilisées par certains adversaires, dans des ouvertures souvent complexes, et en s’adaptant constamment de l’infernale mobilité des pièces sur l’échiquier. Chaque disposition de celles de votre adversaire peut s’avérer traîtresse et engloutir vos soldats un par un.

Les compétences en lecture entrent en jeu en raison de la concentration intense qu’implique le jeu d’échecs. Un joueur a constamment besoin de focaliser son attention en raison de la complexité du plateau comptant 32 pièces, dont beaucoup ont des caractéristiques spéciales, sur 64 cases. Ceci améliore certaines compétences, y compris la lecture pour les enfants, car lire un livre et s’immerger dans celui-ci requiert une certaine concentration. En outre, ce jeu aide à mieux saisir le sujet d’un ouvrage.

Le développement de la planification et de la prévoyance s’impose comme une évidence. C’est un jeu de nature stratégique n’impliquant pas la chance d’un lancer de dés, mais plutôt les compétences du joueur, tour après tour. Selon l’adage, si vous pouvez compter cinq coups d’avance, vous avez ce qu’il faut pour devenir un grand maître. La planification signifie développer une stratégie complexe pour piéger votre adversaire et commencer à prendre ses pièces, l’affaiblissant ainsi jusqu’à la victoire. La prévoyance vous oblige à anticiper les plans de votre adversaire tels que les pièges qu’il vous tend. Cela peut être vous faire miroiter une mise à mort facile avec pour objectif de faire tomber votre pièce la plus précieuse à l’aide de cet appât. Une reine qui prend un cavalier (souvent représenté par une tête de cheval) pour être ensuite elle-même prise par une tour constitue un coup sévère pour le joueur qui la perd. Cependant, ce genre de coup enseigne une leçon utile : toujours examiner soigneusement un cheval qu’on vous offre… il pourrait bien s’agir d’un cheval de Troie de la part de l’ennemi !

Cap sur la victoire ! Puisque le sujet le permet, nous allons planter un décor guerrier pour vous.

Et voici que la résolution de problèmes dans le chaos d’une bataille rejoint nos rangs.

La capacité à résoudre des problèmes entre en scène naturellement dans un jeu de société qui est la métaphore d’un champ de bataille épique : charges de cavalerie, troupes à pied s’approchant rapidement, fous prenant en embuscade via des chemins de traverse et armes de siège faisant pleuvoir de mortels projectiles sur l’ennemi. Un corps d’élite perce les défenses tandis que le général est protégé autant que possible, entouré de sa garde.

Les troupes se rencontrent au centre du champ de bataille et l’affrontement à proprement parler commence. Le fracas de l’acier fait alors écho aux croassements des corbeaux survolant le combat. La scène s’illumine sinistrement alors que des flèches enflammées déchirent le ciel où se dressent des lances tentant d’arrêter les chevaliers en armure sur leurs destriers. Ceux qui ont prêté serment de ne jamais empoigner l’épée ne se privent pourtant pas de faire tourner des fléaux, semant la mort tout autour d’eux. Les troupes d’élite lourdement harnachées commencent à se joindre à la mêlée selon les ordres reçus, causant de graves pertes en abattant les officiers adverses.

Le nombre des victimes croît au fil de la journée, les soldats à pied et les chevaliers sont vaincus, et les fous ont payé le prix de leur démence. L’heure de l’assaut finalest venue et le protagoniste ayant l’avantage du nombre sortira probablement vainqueur de cette journée. Mais le besoin désespéré de repousser la défaite peut susciter chez le général sur la défensive des solutions novatrices pour parvenir malgré tout au pat. Dans la guerre comme dans les affaires, il faut parfois résoudre les problèmes très rapidement pour éviter la destruction.

D5T Planifier des affaires et une stratégie professionnelles est un peu comme jouer aux échecs.

L’échiquier et la salle de conférence

Nous en revenons aux échecs. Encore et toujours. Ce jeu transcende de simples pièces de plastique et un plateau de bois. Il enseigne à votre enfant comment mener des batailles mentales et les remporter. Dans notre monde, ces combats sont monnaie courante. De la politique sur le terrain aux stratagèmes qui s’invitent jusque dans votre bureau. Le jeu de la vie est ainsi fait. Savoir penser de façon stratégique et tactique est essentiel pour garder quelques longueurs d’avance. Ce qui est particulièrement vrai dans la salle de réunion. Vous êtes tenu d’endosser votre uniforme et de penser de manière tactique lorsque vous menez des affaires. Comment allez-vous améliorer les ventes ? Comment allez-vous attirer de nouveaux clients ? Comment allez-vous surpasser vos concurrents tout aussi désireux que vous de remporter une plus grande part du marché ?

C’est le champ de bataille des affaires. Pour y parvenir, vous devez procéder comme aux échecs. Songez à vos mouvements d’ouverture, ajustez et planifiez vos opérations principales, puis concluez la partie avec soin par une victoire. Un exemple d’objectif est d’arriver à conclure un accord avec un très gros client afin de faire prospérer votre entreprise. Et vous avez réussi là où vos rivaux ont échoué car vous pensiez avec cinq coups d’avance.

Votre enfant, le maître tacticien. Futur grand général du champ de bataille des affaires.

Outre les nombreux bénéfices des échecs déjà énumérés pour le développement cognitif de votre enfant, le plus évident est la capacité de planification et de préparation. Elle lui sera très utile dans le futur monde du travail, qui est incertain en raison des nombreuses perturbations qui devraient frapper le marché.

Il n’est pas nécessaire d’être un génie pour réussir. Steve Jobs était un visionnaire avant tout. Il aurait fait un excellent joueur d’échecs. (À vrai dire, il l’était. Il jouait même à une variante spéciale et plus complexe du jeu appelée Kriegsspiel.) Il a constaté des lacunes à combler dans le marché de la technologie et des moyens à mettre en place pour améliorer considérablement des technologies qui ne s’étaient pas démocratisées jusqu’alors. Il y avait des lecteurs MP3 au début des années 2000, mais presque personne ne les utilisait jusqu’à l’arrivée de l’iPod.

Les téléphones portables n’étaient pas très « smart » avant la création de ce dernier. Il a popularisé l’expression « il y a une application pour ça » et révélé un nouveau marché immense de logiciels mobiles, à l’origine de notre monde actuel empli d’applications qui facilitent tant notre vie. La tablette avait été un échec une décennie avant que Jobs ne dévoile l’iPad. Et voilà qu’il invente une nouvelle catégorie de produits dont d’autres fabricants ne tardent pas à s’emparer, faisant éclore un marché.

Ensuite, vint l’ère de l’après Steve Job d’Apple, où l’entreprise fit perdurer l’esprit d’innovation de son fondateur sur le marché des puces Silicon. Apple a créé la puce M1, conçue sur une architecture entièrement nouvelle par rapport à celles d’entreprises comme Intel. Pourquoi est-elle si renommée ? Par sa capacité à produire une puissance de sortie aussi élevée à partir d’une puissance électrique si faible. Quel rapport avec les échecs ? C’est une histoire de créativité, de planification et de prévoyance, toutes les compétences que nous avons décrites plus tôt comme celles que les échecs stimulent particulièrement.

La capacité à prévoir signifie voir ce que les autres ne voient pas, des terres vierges sur un marché, par exemple. La créativité signifie trouver des solutions commerciales pour combler les lacunes associées. Et la planification, c’est mettre en action ce que vous avez imaginé. C’est pourquoi une entreprise comme Apple vaut plus de 1 000 milliards de dollars aujourd’hui. C’est sans conteste ce qu’on peut appeler « dominer le champ de bataille technologique ». Il n’est pas impossible que feu M. Jobs ait déclaré un jour avec fierté : « Échec et mat, marché de la technologie. »

Votre enfant sera-t-il lui aussi un innovateur incontournable ? Un nouveau génie tactique ? Capable de rassembler ses forces et de revenir victorieux avec son butin de guerre ? Peut-être bien. Quoi qu’il en soit, nos cours d’échecs lui donneront de meilleures chances de prendre des initiatives dans les salles de réunion où il se trouvera dans quelques années. Nous sommes convaincus que jouer à ce jeu très ancien et s’y entraîner révélera pleinement son potentiel.

Il l’aidera peut-être même à s’emparer de la « couronne » de chef d’entreprise.

Longue vie au leader de demain !

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